Vous avez une suggestion, besoin d'informations ?

Contactez-moi !

Un BEGES : Bilan des Emissions de Gaz à Effet de Serre, est une évaluation de la quantité de gaz à effet de serre émise dans l’atmosphère sur une année. Elle permet de mesurer la contribution d’une activité donnée à l’effet de serre additionnel, qui entraine un bouleversement de l’équilibre climatique naturel. Ministère de l’économie : comment établir le bilan carbone d’une entreprise ?Il existe plusieurs méthodologies pour réaliser cette évaluation, dont le Bilan Carbone ®, mis au point par l’ADEME. L’ABC – Association pour la transition Bas Carbone porte et diffuser depuis 2011 la méthodologie du Bilan Carbone®. ABC : Les outils conformes au Bilan Carbone®

La communication responsable va au-delà de la communication portant sur la responsabilité des organisations. Elle vise à faire preuve de responsabilité au sein même des actions de communication, tant sur le fond que sur la forme, en tenant compte et en intégrant les enjeux écologiques, sociaux et sociétaux dans chaque message émis.
ADEME : la communication responsable

Attention aux allégations !
Ministère de l’écologie : les allégations environnementales

Un développement « durable » est un développement qui « répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (Rapport Brundtland, 1987).

En 1992, le Sommet de la Terre à Rio officialisera la notion de développement durable et celle des trois piliers économie / écologie / social : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.
Ministère de l’écologie : accueil

Les 17 ODD – Objectifs de Développement Durable des Nations Unies – constituent un référentiel international dont vous pouvez consulter ici l’évolution mondiale.
Déclinés dans l’Agenda 2030 en France, les ODD ont été complétés fin 2024 par des lignes directrices ISO.

On parle aujourd’hui de « soutenabilité » : il ne s’agit plus seulement d’intégrer les dimensions extra-financières dans sa gestion d’entreprise (mesure et réduction des émissions carbone par exemple), mais bien de transformer son modèle d’affaires pour intégrer, au cœur même ses activités et de la manière de les réaliser, les frontières planétaires et les fondations sociales.
Pour faire court, on bascule alors d’un modèle d’économie extractive, linéaire et court-termiste, à un modèle d’économie régénérative, circulaire et long-termiste…
Parlons-en de vive voix !

Voir notamment la CEC : « Rendre irrésistible la bascule d’une économie extractive vers une économie régénérative d’ici 2030”

L’effet rebond, concept clé issu de la recherche (Paradoxe de Jevons), désigne la hausse de la consommation totale d’un produit/service induite par une amélioration de l’efficacité de ce produit/service.
Ainsi, alors que cette amélioration devrait permettre une réduction des impacts environnementaux qui lui sont associés, l’augmentation totale des usages entraine au contraire une augmentation globale des impacts environnementaux de ce produit/service.
L’iglou infographies : l’effet rebond
YouMatter : l’effet rebond, définition, exemples et solutions
Bon Pote : Paradoxe de Jevons et effet rebond

En anglais, une partie prenante est nommée stakeholder, littéralement « porteur d’enjeu », c’est assez significatif !
Cet article du média spécialisé Novethic l’explique clairement pour les entreprises, mais la démarche est similaire pour toute organisation :
« […] les parties prenantes de l’entreprise regroupent l’ensemble de ceux qui participent à sa vie économique (salariés, clients, fournisseurs, actionnaires), de ceux qui observent l’entreprise (syndicats, ONG), et de ceux qu’elle influence plus ou moins directement (société civile, collectivité locale). Les parties prenantes sont toutes les personnes ayant un intérêt dans les activités de l’entreprise. »

La considération des intérêts des parties prenantes est au coeur de toute démarche RSE : 
« les entreprises socialement responsables sont non seulement transparentes envers leurs parties prenantes, mais elles veillent aussi à servir l’ensemble de leurs intérêts. »

Novethic lexique : les parties prenantes

La Norme ISO 26000 décrit la RSE comme la « responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui :
– contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société ;
– prend en compte les attentes des parties prenantes ;
– est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations ».

Une entreprise responsable fait ainsi vivre au quotidien les principes fondamentaux de la RSE :
1) Comportement éthique,
2) Transparence,
3) Redevabilité (être en mesure de répondre de ses impacts sur la société, l’économie et l’environnement),
4) Reconnaissance des intérêts des parties prenantes (identification, hiérarchisation et dialogue),
5) Respect du principe de légalité (acceptation que la légalité soit obligatoire),
6) Prise en compte des normes internationales,
7) Respect des droits de l’homme.
ISO : norme ISO 26000

RSE est l’acronyme de Responsabilité Sociale des Entreprises (en anglais CSR : Corporate Social Responsibility). Mais la RSE intègre plus largement la responsabilité sociale (ce qui concerne les collaborateurs), sociétale (ce qui concerne la population) et environnementale, non seulement des entreprises mais aussi de toutes les organisations (collectivités, associations…).
Une organisation responsable s’engage volontairement à conscientiser et maitriser ses impacts positifs et négatifs – sociaux, sociétaux et environnementaux donc – et ce, sur l’ensemble de sa chaîne de valeur. 
Ministère de l’économie : responsabilité sociétale des entreprises

Un grand palier est franchi avec la mise en place en Europe de la CSRD : Corporate Sustainability Reporting Directive, qui encadre les obligations de reporting extra-financier grâce à de nouvelles normes – d’application volontaire ou obligatoire – plus rigoureuses et ne laissant plus place aux allégations non fondées ou non significatives en matière de RSE.

Toutes les entreprises exerçant en Europe sont concernées : pour leurs propres activités, pour répondre aux exigences de leurs clients / partenaires, pour obtenir des financements !
Entreprendre – service public : qu’est-ce que la CSRD ?

La Théorie dite du Donut est un outil puissant : il modélise la zone viable, cerclée par le « plafond » des 12 limites planétaires & le « plancher » des 9 besoins sociaux de base.

Comment alors repenser l’économie pour réussir à répondre tant aux besoins humains qu’à la préservation de l’environnement ?

C’est tout l’enjeu d’une organisation souhaitant s’inscrire dans la soutenabilité forte ! La RSE étant une porte d’entrée vers la construction de ces modèles d’affaires soutenables.

Plus d’infos dans la 1ère rubrique des Liens utiles, le premier lien permettant de comprendre facilement cette théorie et le deuxième de voir les résultats pays par pays.